Togo
A savoir sur le Togo
Langue officielle | Français Les deux langues nationales sont l'éwé et le kabiyé Il existe 42 parlers au Togo dont le mina qui sert de langue véhiculaire pour le sud du pays. |
Capitale | Lomé |
Président de la République | Faure Gnassingbé |
Premier ministre | Arthème Kwesi Séléagodji Ahoomey-Zunu |
Indépendance France | 27 avril 1960 |
Population | 6,4 millions d’habitants (2013, FMI) |
Monnaie | Franc CFA (XOF) |
PIB (nominal) | 4 milliards US$ (2013, FMI) |
IDH (2013 PNUD) | 0,473 (159ème sur 187) |
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Le Togo est un pays africain dont la longueur est de 600 km et la largeur varie de 50 à 150 km. L’altitude maximale est le mont Agou qui culmine à 986 m. Le paysage du Koutammakou, situé dans le nord-est du Togo et s’étendant par-delà la frontière jusqu’au Bénin, abrite les Batammariba dont les remarquables maisons à tourelles en terre sont devenues un symbole du Togo. Le site est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Le pays possède 1 700 km de frontière avec le Burkina Faso, le Ghana et le Bénin et 50 km de côtes donnant sur le Golfe de Guinée.
L’économie du Togo repose sur la culture vivrière (qui occupe 65 % des travailleurs), le commerce de transit et l’exportation de phosphates.
Le reste de la main-d’œuvre (30%) vit de la culture de rente avec l'exploitation du cacao, du café, du coton mais surtout des mines de phosphates vitales pour le pays.
Depuis le début des années 60, le Togo exporte la totalité de sa production de phosphate. Suite à l’épuisement des premières couches, le pays ambitionne désormais de se lancer dans le phosphate carbonaté, mais il doit d’abord trouver les financements estimés à plusieurs milliards de dollars. Une restructuration de l’entreprise publique sous le regard des bailleurs internationaux (FMI, Banque mondiale…) et de lourds investissements permettant le développement d’une industrie locale de production d’acide phosphorique devraient favoriser la relance de cette activité stratégique pour le Togo.
La croissance lente mais ferme de l’économie togolaise depuis 2009 se poursuit en 2011. Cette amélioration est due à une intensification de l’activité portuaire (le port de Lomé, zone franche et seul port en eaux profondes de la région a bénéficié de la crise ivoirienne qui a bloqué le port d’Abidjan), mais également à l’activité BTP. Le port permet d’accueillir les navires de grande capacité et d’attirer ainsi les flux en transbordement, notamment ceux en provenance d'Asie.
Dans cette zone sont implantés des sociétés pharmaceutiques, des fabricants d’huiles végétales, des assembleurs informatiques, des distributeurs de produits cosmétiques, des prothésistes dentaires ou des entreprises de transport routier… et couvre les besoins de nombreux pays comme le Niger, le Mali ou le Burkina Faso.
Les réformes des finances publiques (meilleure gestion du trésor, du fisc et des douanes) ont également favorisé cette amélioration.
Le secteur informel reste très important et les chiffres officiels ne reflètent pas la réalité des échanges. La croissance demeure faible alors que l’accroissement démographique reste élevé.
Au 1er Avril 2010, la Banque mondiale avait fourni au Togo un appui sous forme de plus d’une cinquantaine de projets et plusieurs dons. Ces projets ont aidé à soutenir plusieurs domaines : l’agriculture, la fourniture des services de base en matière d’urbanisme, d’éducation et de santé, le rétablissement de la stabilité macroéconomique, la remise en état des infrastructures essentielles, et d’autres encore.
En 2011, la France a annulé la dette du Togo d'un montant de 100 millions d'euros.