Mauritanie

A savoir sur la Mauritanie

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La ligne rouge	Le charbon de typha	Nouakchott

La Mauritanie est un pays de l'Afrique de l'Ouest dont la situation géographique est au point de contact entre les mondes arabe, berbère et l’espace africain.
Les frontières ont été tracées par les colonisateurs français sauf pour le fleuve Sénégal qui constitue une frontière naturelle entre la Mauritanie et le Sénégal. Sa façade maritime à l'Ouest, faite d'une bande de dunes de sables, est bordée par l'océan Atlantique sur une longueur de 700 km. La majorité du territoire se trouve dans le désert du Sahara avec des plaines et des reliefs peu accidentés avec quelques regs (roches). Au Nord, il existe de hauts plateaux avec un sommet à 915 m d'altitude : le mont Kedia d'Idjil. L'Est est constitué de zones de pâturages, alors que le Sud constitue la zone agricole grâce aux alluvions du fleuve Sénégal.
La moitié de sa population vit toujours de l'agriculture et de l'élevage, mais un nombre croissant de nomades et de paysans ont dû partir vers les grandes villes afin de fuir la pauvreté. Certains ont tout perdu lors des sécheresses des années 1970 et 1980. 

Site du Patrimoine mondial de l’Unesco en 1989, le parc national du Banc d’Arguin (PNBA) est une réserve naturelle de Mauritanie. Le PNBA est une zone de reproduction pour un très grand nombre d'oiseaux migrateurs d'Europe et pour des oiseaux endémiques tels que la spatule blanche. Ce patrimoine matériel aussi bien qu'immatériel est aujourd'hui menacé par la surpêche généralisée des océans : la ressource dans la partie maritime du Parc, pourtant interdit aux bateaux à moteur, est menacée par les activités de pêche qui ont lieu hors de ses frontières.

Pour ce qui est des partenaires commerciaux, les principaux clients de la Mauritanie sont la Chine, l’Union Européenne, la Suisse et le Japon (OMC, 2012) ; 
ses principaux fournisseurs : l’Union européenne, les Émirats arabes unis, la Chine et les États-Unis (OMC, 2012). 

La part des secteurs d’activité dans le produit intérieur brut est de 17% pour l’agriculture, 46% pour l’industrie et 37% pour les services (Banque mondiale, 2012).

Le fer, l’or et le cuivre, ainsi que le pétrole, composent également les quatre cinquièmes des exportations, le reste étant pour l’essentiel constitué de produits de l’agriculture et de la pêche.
Les importations sont majoritairement des produits manufacturés. Le déficit de la balance commercial est de 1,3 milliard de dollars en 2012. Néanmoins, le pays dispose d’importantes réserves de change, de près d’un milliard de dollars.
La croissance économique mauritanienne ne permet pas de résorber significativement la pauvreté et les inégalités. 66 % de la population vit en situation de pauvreté multidimensionnelle au sens du Programme des Nations unies pour le développement.

Le climat des affaires est dégradé, la Mauritanie figurant au 173e rang du classement sur la facilité de faire des affaires pour 2014. Plusieurs progrès ont cependant été notés ces dernières années : nouveau code des investissements et efforts pour faciliter le commerce transfrontalier. Lors de son investiture en août 2014, Mohamed Ould Abdel Aziz s’est engagé à répondre aux préoccupations des plus démunis et à combattre la corruption. Il a également affirmé qu’il ne chercherait pas à modifier la constitution qui lui interdit de se représenter à l’issue de son mandat.