Guinée équatoriale
A savoir plus sur la Guinée équatoriale
Langue officielle | Espagnol, français et portugais |
Capitale | Malabo |
Président de la République | Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (depuis 1979) |
Chef du gouvernement | Vicente Ehate Tomi (depuis 2012) |
Indépendance Espagne | 12 octobre 1968 |
Population | 720 000 hab. (2012) |
Monnaie | Franc CFA (XoF) |
PIB (nominal)2013 | 11,7 milliards euros |
IDH (2013) | 0,554 soit 136ème sur 187 |
Vidéos disponibles :
Femmes, ballon au pied ! | San Valentino | Malabo |
Guinée équatoriale sur la voie de la transformation | Dijbloho : la nouvelle capitale de la Guinée équatoriale |
Tout en image : la Guinée équatoriale vue du ciel | Tout en image : les structures touristiques |
Seul état africain hispanophone, la Guinée équatoriale est un pays d'Afrique centrale. Elle est constituée de deux parties, l'une continentale, bordée par le Cameroun et le Gabon, l'autre insulaire avec l'île de Bioko(où se trouve la capitale Malabo) et l'île d'Annobón.
Le pays fut autrefois un grand producteur de cacao et aujourd’hui l’agriculture vivrière satisfait moins de 30 % d’une demande intérieure en constante progression. La majeure partie des produits alimentaires est donc importée, ce qui explique leur cherté sur le marché national.
Les principales ressources naturelles sont :
- les hydrocarbures (pétrole et gaz naturel-99% du PIB) exploitées en « off-shore » dans le Golfe de Guinée par de grandes sociétés américaines (Hess, ExxonMobil, Marathon, Noble Energy, …)
- et le bois grâce à la forêt tropicale qui couvre une grande partie du pays et qui est exploitée par des entreprises étrangères, principalement chinoises.
La croissance économique équatoguinéenne atteignait 7,8% en 2011 (FMI). Elle s’est située autour de 5,3% en 2012. Le pays a néanmoins connu une forte récession en 2013 (-7,6%), essentiellement due à l’arrivée à maturité des principaux champs pétroliers.
En revanche, la production de gaz a considérablement progressé ces dernières années. Un premier train de liquéfaction du gaz naturel a été mis en service en 2007 à Punta Europa, non loin de Malabo, et les autorités équato-guinéennes ont en projet la mise en service d’un second train GNL en 2016. Le secteur du BTP, second secteur de l’économie, bénéficie de la politique de grands travaux du gouvernement équato-guinéen, consacrés en particulier à la construction d’infrastructures de transport, d’équipements collectifs et de logements sociaux.
Les autres activités (agriculture, pêche, sylviculture) ont été marginalisées.
Enfin, la Guinée équatoriale possède enfin un réel potentiel pour l’activité touristique. On y trouve des sites naturels, une faune et une flore d’une richesse extraordinaire qui permettrait le développement de l'écotourisme (plage tropicales, randonnée pédestre, canyoning, pêche sportive). Depuis ces dernières années, le pays s’est doté d’importantes infrastructures hôtelières mais le tourisme n’y a pas encore pris son essor.
Le gouvernement a lancé en 2007 un programme de diversification des sources de la croissance à l’horizon 2020, fondé sur le développement de l’énergie (raffinage et hydroélectricité), de la pêche, de l’agriculture, du tourisme et des services financiers. Un symposium économique a été organisé en février 2014 afin d’attirer les investisseurs étrangers dans ces 6 secteurs de développement prioritaires. Mais le FMI souligne l’absence totale de diversification de l’économie à ce jour et met l’accent sur l’absence de qualification des ressources humaines.