Guinée
A savoir sur la Guinée
Langue officielle | Français |
Capitale |
Conakry |
Président de la République | Alpha CONDE (depuis novembre 2010) |
Premier ministre | Mohamed Saïd FOFANA (depuis décembre 2010) |
Indépendance France | 2 octobre 1958 |
Population (2014) | 12,1 millions d’habitants |
Monnaie | Franc guinéen (GNF - cours flottant) |
PIB (nominal 2013) | 6,54 milliards $ (FMI) |
IDH (2011 PNUD) |
0,34 178ème rang sur 187 (PNUD, 2012). |
Entourée de la Guinée-Bissau, du Sénégal, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Libéria, de la Sierra Leone et de l’océan Atlantique, la Guinée se compose de quatre zones géographiques:
- une zone côtière, la Basse-Guinée ou Guinée maritime
- une zone montagneuse, la Moyenne-Guinée
- une zone de savane au Nord, la Haute-Guinée
- une zone de forêts au Sud-Est, la Guinée forestière.
Son point culminant, le mont Nimba (1752 m) proche du Liberia, est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Parfois qualifiée de « scandale géologique », la Guinée dispose de nombreuses et importantes ressources minières (premier pays mondial pour ses réserves prouvées de bauxite, fer, diamants, pétrole, aluminium…) et hydrographiques (c’est le « château d’eau » de l’Afrique) largement sous exploitées.
Le tourisme est également très peu développé malgré la grande diversité et la beauté des paysages et des centres d'intérêts potentiels très variés, qu'il s'agisse d'art sculpté, de musique ou de culture traditionnelle. Un programme de développement d'un parc hôtelier à travers le pays est en place pour dynamiser de secteur.
La Guinée est donc un pays potentiellement très riche dont la population reste très pauvre plus de 50 ans après l’indépendance.
Depuis son indépendance en 1958 et jusqu’en 2010, la Guinée n’a connu que des régimes militaires ou autocratiques. Puis, de 2010 à 2013, l’instabilité politique a fortement handicapé le développement de son économie.
Le gouvernement a adopté en 2013 un programme de réduction de la pauvreté qui vise à accélérer les réformes, touchant aussi bien à la gestion des ressources naturelles qu’au secteur productif (agriculture, énergie et eau, mines, cadre d’investissement et des affaires).
Aujourd’hui, la gouvernance paraît toujours insuffisante. Les infrastructures, les services et l’administration demeurent déficients, tandis que le secteur privé reste embryonnaire.
Le secteur primaire emploie les trois quarts des actifs, mais ne contribue qu’à 20 % du PIB: la majorité des Guinéens travaille dans le secteur agricole. Le mil et le fonio sont les principales cultures de la Haute-Guinée, tandis que l'on produit de l'arachide dans la région de Koundara. Le riz est cultivé dans les zones inondées en bordure de rivière et de fleuve, mais la production locale est insuffisante et le pays importe du riz asiatique.
La mise en œuvre des projets miniers avec leurs retombées fiscales et non fiscales (emploi, développement des infrastructures,…) semble à court et moyen terme la principale option de la Guinée pour développer son économie. Ces projets prévoient notamment le développement des réseaux de transport nécessaires et des capacités de production d’énergie indispensables à l’extraction et au traitement des minerais.
Les principales sociétés minières sont toutes présentes en Guinée dont le groupe anglo-américain Rio Tinto qui devrait exploiter la future mine de Simandou, à l'Est de Kissidougou.
Les accords ont été signés avec le gouvernement guinéen en 2014 mais l’épidémie d’Ebola ajoutée à la baisse du prix des matières premières telles que la bauxite ou le fer, ont considérablement ralenti les investissements et les projets en cours.