Côte d'Ivoire
A savoir sur la Côte d'Ivoire
Langue officielle | Français Langues parlées au nord : le sénoufo et le dioula Langues parlées au sud :le baoulé et le bété |
Capitale |
Yamoussoukro |
Président de la République | Alassane Ouattara (2011 à ce jour) |
Premier ministre | Daniel Kablan Duncan |
Indépendance France | 7 août 1960 |
Population (2012) | 23 202 000 hab. |
Monnaie | Franc CFA (XOF) |
PIB (nominal 2013 ) | 30,905 milliards de USD |
IDH (2011) | 0,452 (71ème) |
Vidéos disponibles :
Amara Essy | Bill, entrepreneur urbain | Amédé Pierre |
Gadji Celi | Abidjan |
Alphonse Djédjé Mady a posé sa candidature |
Festival N'Zassa Mode |
La Côte d’Ivoire est un pays d’Afrique de l’Ouest. Son territoire présente l'aspect d'un quadrilatère. La Côte d'Ivoire est limitée au nord par le Mali et le Burkina Faso, à l’ouest par le Liberia et la Guinée, à l’est par le Ghana et au sud par l’Océan Atlantique sur une façade de 520 km dans la partie occidentale du golfe de Guinée. Le pays est caractérisé par un relief peu élevé. Les terres sont constituées en majeure partie de plateaux et plaines. L’ouest du pays est la région la plus montagneuse.
L’économie ivoirienne reste dominée par l’agriculture de rente destinée à l’exportation. Après avoir été classée troisième producteur mondial de café pendant près de trente ans, la Côte d’Ivoire a connu une baisse de la production. En revanche, elle reste, depuis plus de 40 ans, le premier producteur mondial de cacao, sa principale ressource, devant le Ghana avec une part maintenue de 40 % de la production mondiale en augmentation constante. Ces matières premières agricoles sont majoritairement exportées vers l’Europe comme le sont les productions fruitières (mangue, papaye, avocat et agrumes). La Côte d’Ivoire est aussi classée parmi les trois premiers producteurs de coton dans la sous-région. Il est exporté principalement vers la Chine, l'Indonésie, la Thaïlande et Taïwan. Les cultures vivrières restent un appoint économique important pour le pays qui produit du maïs, du riz, de l’igname, du manioc, de la banane plantain.
La principale ressource naturelle de la Côte d'Ivoire est le bois dont le volume exporté est supérieur à celui du Brésil. Le rythme de la déforestation, peut-être le plus important du monde, risque de poser à court terme des problèmes importants, tant écologiques (perte d’une matière première indispensable) qu'en terme de perte de revenus d'exportation.
Au vu de la diminution des terres cultivables et des prix fluctuants des matières premières principales (café, cacao), la Côte d'Ivoire, convaincue que c'est de cette façon qu'elle pourra sortir de la pauvreté, a entamé dans les années 90, le virage vers l'industrialisation, encourageant aussi la transformation sur place des produits de l'agriculture (café, cacao) à travers l'inauguration d'unités nouvelles de transformation de ces produits. Ces usines sont majoritairement détenues par des multinationales américaines et européennes suite à la libéralisation des filières agricoles sous l’égide des bailleurs de fonds internationaux (Banque Mondiale et FMI).
La Côte d'Ivoire possède de plus quelques réserves de pétrole non négligeables pour son économie mais dont la production reste très mineure. Elle produit aussi de l'électricité, dont une part est revendue aux pays voisins.
Le pays, grâce à une stabilité politique nouvelle et encore fragile, peut espérer retrouver d'abord la confiance en lui-même pour mener les nombreuses réformes nécessaires puis la confiance des grandes organisations internationales et des autres pays. Parmi les points les plus urgents, la création d'un environnement administratif et bancaire propice aux affaires, la lutte contre la corruption et la réhabilitation et la modernisation des infrastructures (réseau téléphonique, routes et ports, énergie).
La croissance est de retour (+9,8% en 2012 et +8,1% en 2013 après une récession de 5% du PIB en 2011) sous l’impulsion de l’ensemble des secteurs d’activité. Les autorités ivoiriennes ont un ambitieux programme d’investissements (le plan national de développement) de près de 17 Mds € de 2012 à 2015 dont 60% sont attendus du secteur privé sous l’effet catalyseur des investissements publics très dynamiques depuis la reprise.