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Sénégal : Le procès Hissène Habré ajourné au 7 septembre 2015

Sénégal : Le procès Hissène Habré ajourné au 7 septembre 2015

22 juillet 2015. Suite au refus de l'ancien Président Tchadien de comparaître devant la Chambre africaine extraordinaire (CAE), l'initiative a été prise de commettre trois avocats d'office du barreau sénégalais pour assister Hissène Habré.


Me Gberdao Gustave Kam, Président de la Chambre africaine extraordinaire d’assises, a annoncé que le procès reprendra le 7 septembre 2015. Il faut signaler que ce report fait suite à une requête des avocats nouvellement choisis qui ont demandé un délais de 45 jours pour se plonger dans ce volumineux dossier.
Le procès se tient 25 ans après qu’Hissène Habré, ancien chef de l’État du Tchad, a quitté le pouvoir. Il fait aujourd’hui face à des accusations de crimes contre l’humanité, crimes de guerre et tortures durant sa période d’exercice du pouvoir entre 1982 et 1990.

Les Chambres africaines extraordinaires ont été mises en place consécutivement à l’accord conclu entre le Sénégal, où Hissène Habré s’était réfugié après avoir quitté ses fonctions au Tchad, et l’Union Africaine.
Leur mise en place laisse entrevoir la possibilité qu’Hissène Habré pourrait ne pas être le seul à faire face à l’accusation de violation des droits de l’Homme au Tchad entre 1982 et 1990.

Zeid Al-Hussein, Chef des droits de l’Homme à l’ONU, a indiqué lundi que ce procès pour crimes contre l’humanité était une « étape importante pour la justice en Afrique » et que « le procès signifie que ceux qui sont accusés de crimes graves ne devraient pas penser qu'ils peuvent échapper à la justice pour toujours ».
Dès l’ouverture du procès, des incidents se sont produits émanant des partisans d’Hissène Habré et de lui-même. Ce dernier, ne voulant pas reconnaitre les Chambres africaines extraordinaires, avait refusé de comparaître et a été conduit à la barre contre sa volonté.

Ses partisans ont été évacués de la salle d’audience du Palais de justice, et Hissène Habré a été ramené dans le box des accusés. Au final, la salle d’audience n’est qu’à moitié pleine : sont présents une dizaine d’avocats défenseurs des présumés victimes et quelques-unes de ces dernières, mais les avocats de la défense, eux, sont absents.

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